coaching-clef Vous avez certainement remarqué qu’il y a de plus en plus de coachs sur le marché. Tous les consultants deviennent coachs. Le titre est à la mode.

Afin de faire la lumière sur la profession, voici ma définition des différents types de coaching

1- Le coach technique = Développer le savoir-faire

C’est le consultant ou formateur qui montre comment faire dans une spécialité qu’il maîtrise et qui offre l’accompagnement de coaching dans la mise en pratique sur le terrain.

Le coach sportif ou le directeur qui supervise l’équipe qui a suivi la formation font partie de ce type de coaching, ainsi que tous les consultants experts de leur art.

Partant du principe qu’une formation sans coaching est une dépense, il est essentiel que les gestionnaires utilisent cette posture dans le développement de nouveaux comportements. Le directeur a donc plusieurs rôles, un rôle stratégique et tactique qui se déclinent ainsi : Il dirige, forme, coach, inspire, motive, évalue le personnel de son équipe, embauche et remercie selon les besoins et circonstances. Tous ces rôles sont importants et demandent de bonnes qualités de gestionnaire et de leader pour mobiliser les équipes.

Il existe plusieurs coachs qui sont des professionnels en affaire. Ils sont choisis, car ils ont été référés et ont su développer leur expérience et leur notoriété dans leur créneau au fil du temps.

2- Le coach de gestion ou d’affaires = Développer le savoir-être et les aptitudes

C’est la catégorie où plusieurs consultants s’improvisent le plus.

Je n’ai jamais prétendu faire partie de cette catégorie avant d’avoir suivi la formation requise en plus des heures de supervision par un mentor. Cette formation est reconnue par l’International Coach Federation. La certification ACC, PCC ou MCC reconnaît les compétences du coach en la matière afin que le public et les gens d’affaires qui les engagent se sentent en confiance.

Les coachs de gestion sont de plus en plus en demande. Ils interviennent dans plusieurs situations ou des enjeux de développement personnel ou d’équipe empêchent l’entreprise de progresser et d’atteindre les objectifs. Le développement relié au savoir-être est en cause, afin de permettre au coaché de réfléchir et d’évaluer ses options. Il trouvera la meilleure voie pour reconnaître ce qui lui manque pour réussir sa mission.

Le rôle du coach est de faire prendre conscience des forces et des limitations du coaché. Il permet d’aller à la source des émotions négatives qui l’empêchent d’avancer. L’incertitude ou la peur de se tromper quant aux chemins à prendre, relève de l’inexpérience, du manque de confiance, de perceptions, du manque d’estime de soi, de croyances limitatives, etc…Faire progresser son coaché dans un plan d’action est l’objectif ultime et l’encourager dans son engagement à se dépasser fait partie du métier.

Le coaché découvre aussi par le coaching qu’il a besoin de formation ou d’assistance technique. Le coach fait cheminer le coaché et n’est pas consultant. Il ne conseille pas, il écoute, pose des questions, donne du feedback en lien avec les réponses. Il « challenge » les idées de son coaché de cette façon pour qu’il réalise lui-même quelle est la meilleure option!

Cette profession, bien que pas encore reconnue officiellement par l’Office des professions, est encadrée par un code d’éthique de l’ICF. L’obligation d’accumuler des UFC (unités de formation continue) permettant de renouveler l’accréditation devrait aussi rassurer la clientèle quant aux compétences du coach qui sont continuellement mises à jour.

3- Le coach de vie

Cette catégorie est la plus malmenée dans le marché. Plusieurs s’improvisent coach de vie. Encore une fois, cette profession devrait être davantage encadrée. Des certifications existent, celle de l’ICF et pour ceux qui ont suivi la formation en PNL (programmation neurolinguistique),  la SICPNL ou autres programmes reconnus.

Tous les autres coachs « autoproclamés » ne sont pas des coachs! Ce sont des consultants, des formateurs, des conférenciers inspirants, des conseillers ou des mentors.

Pour ma part, j’ai 4 chapeaux; celui de consultant formateur, coach technique en vente, coach de gestion certifié et mentor du réseau « M ». Je change de chapeau selon les mandats, car les besoins d’accompagnement ne sont pas les mêmes. L’avantage de ce quatuor de profession est de pouvoir ajuster mon rôle et de pouvoir en parler comme présentement.

Quel est votre besoin en coaching? Coaching technique, de gestion ou de vie? Vous voulez augmenter votre motivation? Celle-ci sera influencée par un objectif à long terme. Un conférencier motivateur va vous motiver à court terme. Ce que vous en retirez? Un bien-être immédiat et des émotions positives. Le message est martelé clairement selon les thématiques avec le charisme de fins communicateurs. Pour que l’effet soit durable, vous aurez besoin ou non d’un coach, mais surtout d’un plan d’action avec un objectif clair.

Le « Yes I can » du moment n’est pas suffisant!

C’est dans le comment et le temps que ça prendra tout son sens

Avant de faire ce choix, assurez-vous des compétences techniques et de la certification du coach. Il en va de votre protection! Le coach certifié sait aussi reconnaître le besoin de voir un psychologue dans sa pratique. Il a l’obligation de référer quand son coaché n’a plus de ressources psychologiques pour s’ancrer sur des bases solides qui permettent de se propulser en avant.

Voici les 11 compétences que les coachs de gestion ou de vie certifiés maîtrisent :

http://www.coachquebec.org/11-competences-essentielles

Sachez qu’après la rencontre initiale en personne, la plupart des coachs exercent leur profession à distance via le téléphone ou les plateformes audio-vidéo (Skype ou autres). Le coaching en personne n’est donc pas nécessaire pour comprendre et poser des questions qui amèneront le coaché à réfléchir dans l’heure ou l’heure et demie de rencontre.  La formule est économique, efficace et le territoire de pratique est grand.

L’incompréhension de la définition du coaching de gestion fait en sorte que des paradigmes existent toujours chez les clients potentiels et les organismes qui subventionnent les interventions en développement des compétences, tel qu’Emploi-Québec.

Le rôle de l’ICF Québec ou de la SICPNL est d’éduquer la population et les organismes qui subventionnent les interventions de coaching, de la reconnaissance de la certification qui assure la compétence des interventions.

Pour le moment, on a encore pas mal de chemin à faire pour y arriver!

Bon coaching!

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Alain Vaillancourt PCC

Coach d’affaires certifié

Accélérateur de croissance des ventes

et de développement de leaders