Devant l’inconnu que représentent de nouveaux défis, ça peut être grisant de prendre des risques! Tous les entrepreneurs en prennent. Qui ne risque rien n’arrive à rien n’est-ce pas? Mieux vaut essayer de réaliser son rêve que de rêver sa vie…comment minimiser le risque de prendre une mauvaise décision dans tout projet, du démarrage à la passation des pouvoirs? Quel est le chemin le plus court vers la réussite?
Louanger ceux qui tombent, qui se relèvent et qui finalement réussissent m’interpelle. Ils deviennent des héros! Ça fait de belles histoires à raconter. La question que je me pose est : qu’est-ce que ces entrepreneurs auraient pu faire différemment pour ne pas se « planter »? J’aimerais que ces entrepreneurs nous racontent pourquoi ils ont échoué, afin d’aider ceux qui démarrent une nouvelle entreprise pour la première fois ne fassent pas les mêmes erreurs. Certains le font et deviennent des conférenciers. Merci à ceux-ci d’ailleurs et aux organisateurs de l’événement Failcamp https://www.facebook.com/FailCamp/ qui permettent à ceux qui ont échoué et qui rebondissent, de parler de leur expérience lors de leurs événements où on célèbre l’échec.
Apprendre de ses erreurs a un prix!
Certains ne s’en relèvent pas. On entend les histoires de ceux qui ont rebondi, mais on n’entend pas celles de ceux qui n’ont pas réussi et qui ne se sont pas relevés, avec les conséquences négatives sur leur vie personnelle. On en connaît tous!
Des drames d’entrepreneurs peuvent être évités lorsqu’ils reconnaissent leurs limites et ont l’humilité de demander de l’aide. Passer d’artisan-entrepreneur, expert de son domaine, à gestionnaire, n’est pas de tout repos lorsque la croissance est au rendez-vous. C’est pire quand on croit avoir l’idée du siècle et qui se transforme en cauchemar financier.
Ceux qui ont échoué sont invisibles. Ils ont fermé ou ont fait faillite. Ils redeviennent des employés, jurant ne plus risquer tout ce qu’ils ont. En fait, 57,9% des entreprises ne passent pas le cap des 5 ans en affaires selon l’Indice Entrepreneuriat 2016 publié par la Fondation de l’entrepreneurship.
Source :
Le bon accompagnement permet aux entrepreneurs de doubler leur taux de réussite de leurs 5 premières années. Plus de 70% des entreprises passeront ce cap selon les statistiques publiées par le Réseau « M », si les gestionnaires sont accompagnés par de bonnes ressources.
« Un répondant sur cinq (20,4%) parmi les personnes actives dans la chaîne entrepreneuriale a déjà bénéficié de services d’accompagnement (coach, consultant ou mentor), mais un peu plus de la moitié (52,8%) le souhaite pour le futur ». Il y a une progression avec la nouvelle génération, mais il y en a encore à peu près la moitié qui ne le souhaite pas. Toujours selon ce même rapport, les entrepreneurs à la barre d’une entreprise mature ne semblent pas souhaiter être accompagnés.
« Seuls 13% des Chefs de file et 20,9% des enracinés qui prendront leur retraite dans moins de 10 ans jugent que l’accompagnement pour la reprise/rachat (transfert d’entreprise) est très important ». Il y en a donc autour de 80% qui n’y accordent pas d’importance. C’est inquiétant pour la pérennité de leur entreprise et leur relève!
Ce rapport est éloquent et devrait faire réfléchir les dissidents de l’accompagnement.
Choisir le bon coach ou mentor est primordial pour ceux qui souhaitent être accompagnés.
La certification en coaching de l’ICF (International Coach Federation) devrait être aussi recherchée que le titre de CPA pour un comptable professionnel agréé!
Le Réseau « M » définit ce qu’est un coach et ne fait pas la différence avec les coachs de gestion certifiés et les coachs experts d’un domaine en particulier. Pourtant la différence est importante!
À ce sujet, voici mon article intitulé « Le coaching à toutes les sauces…attention » https://www.linkedin.com/pulse/le-coaching-%C3%A0-toutes-les-saucesattention-alain-vaillancourt-acc?trk=mp-author-card
Les Mentors du Réseau « M » ont réussi leur carrière, mais l’approche d’accompagnement dans le développement du savoir-être des mentorés est un défi important pour eux. Ces mentors-entrepreneurs ou intrapreneurs sont forts dans le partage de leur expérience. Je suis mentor depuis 2010 et une majorité doit s’ajuster et aiguiser leur écoute, sans juger et se retenir pour donner des conseils. Ce n’est pas facile de changer de posture après toutes ces années d’expérience quand on a toutes les solutions… Heureusement, des formations continues sont suivies par mes pairs en matière d’accompagnement en développement des aptitudes.
Le chemin le plus court n’est pas toujours celui qu’on pense! Vous gagnerez à tous les points de vue dans votre développement personnel, du démarrage au transfert de votre entreprise si vous reconnaissez ne pas avoir toutes les réponses à vos questions. Vous éviterez davantage d’échecs!
Faites preuve d’humilité et propulsez votre entreprise en choisissant un coach de gestion, un coach d’affaires certifié ou un mentor.
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Alain Vaillancourt PCC
Coach d’affaires certifié
Accélérateur de croissance des ventes
et de développement de leaders
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