Promouvoir son meilleur vendeur au poste de directeur des ventes…un choix déchirant ?
Je constate parfois que des décisions de promotion sont prises sans réfléchir aux impacts de celles-ci. Elles sont prises souvent avec une émotion positive, les parties en cause, le patron et l'employé évaluent mal les efforts de transition et le niveau de connaissance requis pour accomplir le nouveau rôle. Imaginez si cette personne est mal accompagnée. Qu'arrive-t-il selon vous? Le manque de temps est souvent l’excuse entendue dans le manque d’accompagnement ou de coaching. Tout va vite et on travaille dans la réalisation d’objectifs à court terme au détriment du développement des compétences à long terme De façon générale, il est préférable de se maintenir à un poste auquel on est compétent, non seulement dans l'intérêt de l'organisation où l'on travaille, mais aussi parce qu'être compétent à son poste est un facteur de bonheur personnel. Or, Laurence J. Peter constate que le refus d'une promotion est mal vu par l'entourage des personnes. Le premier constat à faire dans le cas d'une promotion du meilleur vendeur au poste de directeur des ventes est la perte du meilleur élément qui était occupé à vendre dans son territoire à 100% et qui devra être remplacé. Une transition sera nécessaire dans le remplacement du vendeur qui accède au poste de direction et dans le remplacement ou l'intégration du vendeur dans son nouveau rôle de gestionnaire. La perte de revenus est possible dans ce contexte ou la perte de l'individu qui souhaite vraiment